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Toutes les villes détruites
se ressemblent
« Ils sont deux, assis chacun dans une pièce, muets, habillés de teintes sombres avec un petit col vert donnant une note de couleur. Deux gardiens de musée qui attendent, s’ennuient, soupirent, époussettent les poussières de leur pantalon, se grattent la cuisse, regardent autour d’eux… Deux gardiens dans un musée vide, attendant des visiteurs qui n’arrivent jamais.
Avec Toutes les villes détruites se ressemblent, Magrit Coulon à la mise en scène et Bogdan Kikena à l’écriture et dramaturgie, nous entraînent dans un univers en fin de vie dont les protagonistes se raccrochent aux bribes du passé. On sait, depuis le formidable HOME, également découvert au Festival de Liège, que le duo n’a pas son pareil pour faire exister ces lieux déserts où règnent le silence et l’absence de ce qui fut. Ici, plus que jamais, la notion de fin et de destruction est au centre du propos. C’est le thème de cet étrange MEMED (Musée Européen de la Mémoire et de la Destruction), structure itinérante qui, longtemps, promena à travers toute l’Europe l’histoire et les vestiges des guerres et autres conflits. Le public, vivant en temp de paix depuis des décennies, se pressait en masse pour découvrir ces témoignages d’un passé belliqueux. Mais depuis que la guerre est de retour à nos portes, plus personne ne s’intéresse au passé. Alors, tandis que Pascal (excellent Pascal Jamault) arpente la ville en claironnant son texte promotionnel comme les cirques d’autrefois, Maya (irrésistible Maya Lombard) répète son texte de présentation. [...]
Avec cette création modulable que l’équipe entend jouer dans les lieux les plus divers en s’y adaptant à chaque fois (la salle B16 leur offre ici un environnement désert et décrépit à souhait), on est une fois de plus happé par le drôle d’univers de ces jeunes gens explorant inlassablement les moments de doute et de finitude.
Lorgnant du côté du théâtre de l’absurde façon Beckett avec des petites touches de Raymond Devos, le spectacle fait surgir une baleine de la Meuse, utilise les spectateurs sagement assis comme autant d’éléments du musée, fait entendre du Clo Clo larmoyant et hilarant et déborde même du côté du théâtre lyrique avec un humour et un aplomb irrésistible. Et, malgré tout, une minuscule touche d’espoir… Alors n’hésitez pas à rendre visite au MEMED, ses gardiens n’attendent plus que vous. »
HOME
THE DIZZYING VIRTUES OF OBSERVATION
Marie Baudet - La Libre Belgique - 06/03/20 - Belgique
« A striking picture up to that point, in its placid muteness, Home forks - without yielding anything of its meticulousness in interpretation - to encompass the words of residents. [...] We are far beyond the playback: in an intimate, intense understanding of these extreme ages, so far from those of these budding artists. Listening to the ordinary and the strange, they plunge into them with as much respect as whimsical irreverence, and without the shadow of a mockery. A work of light and shade, humour and humility, commitment and nuance, which makes the social disparities of their interlocutors heard. A true, great, important discovery. »
OLD AGE IS A SHIPWRECK
Didier Béclard - Demandez Le Programme - 06/03/20 - Belgique
« "Home" features three characters in a daily huis clos within the four walls of a nursing home for the elderly. Slices of life without relief but with sharp details and screaming truth filled with a humanity that leads to ruin. (...)
No words are spoken, all is gesture and occupation of space.
In this heavy silence, the residents share their "inner time", the rhythm of a body that is heavy, embarrassed, prevented, even in the simplest gestures. (...) Here, the three residents live, confronting the joys, disappointments and tragedies of their unremarkable daily lives in which the slightest fact takes on the appearance of an event. »
ALL ROADS LEAD TO THE HOME
Catherine Makereel - Le Soir - 03/03/20 - Belgique
« When you take three minutes to get to your chair, it inevitably leads to a different relationship with the world. »
Christian Jade - RTBF - 05/03/20 - Belgique
« A lucid tenderness permeates the staging of these three old men, smeared with jam, sometimes gathered around a dissonant piano to exist while waiting for the sky to fall on their heads. »
AT THE MAETERLINCK AWARDS, THE DISCOVERY "HOME", WHERE REALITY OVERFLOWS FICTION
Marie Baudet - La Libre - 22/09/2020 - Belgique
« The audacity of long time, of extreme slowness, of the effort of each moment. Then opening up towards the word and its relay, towards the immensity of memory and experience enclosed in the constrained bodies. Not sparing of surprises, even of excess, the play nevertheless strikes by its restraint, the intensity of the sensitive that is revealed, far from the emotion factory. A true revelation, today hailed by the Maeterlinck prize for the best discovery. »
THE EAR MORE THAN THE EYE
Joëlle Gayot - Télérama - 09/01/21 - France
« They blur the lines between reality and fiction, as evidenced by Magrit Coulon's adventure (Home. Pieces of nature in ruins). The latter, a Belgian director, spent many months in a retirement home. She recorded the residents, let the tape run along with the conversations, and collected the trembling words that she reproduced, without erasing their rough edges or removing the silent parts. The voices of the elderly come to us in their raw state. At the same time, three mute actors mime them in playback, their bodies instinctively adopting the postures, the pouting and the mimicry of the interviewees. Fascinating morphoses that impose the emergence of the infinitesimal on the stage: "For residents of retirement homes, everything is an event: a bird chirping behind the curtain, crossing a room to get to one's chair, sitting in that chair, says Magrit Coulon. The work on sound, which sharpens the spectator's ear, makes him or her attentive to details and silences, to this minimal environment that is too often parasitized by the saturation of signs in our daily lives.'' By making listening the instrument that alleviates the overflow of spectacularisation, the director shows the legend of the painting rather than the painting itself. And she entrusts the imagination with the task of filling the void by welcoming inner visions. »
HOME, LA PLONGÉE "STRIP-TEASIENNE"
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore - L’ Oeil d’ Olivier - 11/01/2021 - France
« En s’intéressant à la vie de nos ainés, la toute jeune metteuse en scène franco-allemande signe une chronique tendre et un brin absurde du très grand âge. Un premier spectacle drôle et attachant, qui révèle le don d’observation d’une artiste à suivre. »
FESTIVAL IMPATIENCE : UN HUIS CLOS TRES OUVERT
Anaïs Héluin - Scene Web - 15/01/21 - France
« En s’intéressant à la vie de nos ainés, la toute jeune metteuse en scène franco-allemande signe une chronique tendre et un brin absurde du très grand âge. Un premier spectacle drôle et attachant, qui révèle le don d’observation d’une artiste à suivre. »
Fabienne Pascaud - Télérama - 04/02/2021 - France
« Comment font donc les trois comédiens pour faire suspens de ces pauvres vies sorties de chez Beckett, comme de nos Ehpad ? Quand la littérature et la vie follement se confondent... La poésie aussi. Car ces bouts d'existences misérables acquièrent ici une lancinante dignité. »
Marie-Emmanuelle Dulous de Méritens - La Terrasse - 03/06/2021 - France
« L'ajout du sous-titre [Morceaux de nature en ruine] signale ce dont le spectacle veut rendre compte : cette temporalité et cette atmosphère, si particulières, qui sont celles des « homes » au travers du quotidien des résidents qui y habitent. »
Julien Trambouze - France Bleu Vaucluse - 05/21/2021 - France
Michel Flandrin - Les Sorties de M. Flandrin - 05/07/2021 - France
« Reproduction millimétrée d’une attitude, recours au « playback » qui, au-delà des voix, restitue le son d’une maison spécialisée, la chorégraphie mimétique de Magrit Coulon véhicule une approche nouvelle du théâtre documentaire, désormais omniprésent sur les plateaux. Ces inventions, ces partis pris se développent au sein d’un espace évolutif, où se matérialisent dysfonctionnements organiques et confusions intimes. De la confiture, une bavette, quelques miettes, un courant d’air.., l’illusion est magistrale et déterminante dans les multiples recoins de Home, stupéfiante méditation sur le temps, celui qui passe et celui du théâtre.
A voir en première priorité. »
HOME, AU PLAISIR DES CHOSES MINUSCULES
Emmanuelle Bouclon - Off d'Avignon - 15/07/2021 - France
« Cet ensemble de scènes dresse un tableau tendre, réaliste et presque joyeux d'une maison de retraite. On n'y ignore pas la douleur et l'ennui, mais on découvre aussi le bonheur des petits riens, des regards complices et joies simples. On est ému : la dame qui nous épie de table, ce vieil homme qui tangue jusqu'au fauteuil, celle qui nous verse le jus de fruit, ce sont nos pères, nos grand-mères, nos grands-pères, nos mères, nos tantes... Ce spectacle rend comme un hommage à leurs dernières années, que l'on préfère souvent ignorer et à ce quotidien des homes qui nous échappe. On est aussi un peu en famille avec Home. »
Victor Inisan - I/O Gazette - 19/07/2021 - France
« C’est ainsi que « Home », sur le fil de la beauté, incarne constamment son sujet plus qu’il ne l’illustre : sans succomber à l’esthétisation ou à la morale, il illumine le réel par par des biais symbolistes ; et dans ce tissu mêlé de paroles et de silences existentiels, réussit à émouvoir son spectateur avec une éclatante finesse. »
21/07/2021 - France
« Et pourtant : ce grand âge vers lequel nous allons sans vouloir le savoir, notre incroyable fragilité à venir, ce qui pourrait nous rester d'humanité malgré tout, tout est là. Parfois, le théâtre peut nous emmener là d'où l'on ne revient pas. On n'en revient pas. »
THEATRE DES DOMS : UN HUIS CLOS EN MAISON DE RETRAITE
Tania Markovic - RTBF Culture - 26/07/2021 - Belgique
« "Au théâtre la question de la rythmique est très importante, il faut qu’une pièce soit "bien rythmée". Je me demandais s’il était possible de faire spectacle sans tricher sur la lenteur du corps, en travaillant avec des corps lents et avec du réel. D’où ce premier moment qui a vocation à remettre le spectateur à un autre endroit d’attente du spectaculaire."
Pari réussi pour la metteuse en scène de 25 ans ! La précision des actions des comédiens, effectuée presque en temps réel, évoque "Jeanne Dilman" de Chantal Akerman. On sort de là les yeux humides, oscillant entre le rire et les larmes, en se promettant d’y retourner. Et ça tombe bien, ils joueront bientôt à Bruxelles ! »
FESTIVAL D'AVIGNON : ULTIMES COUPS DE CŒUR DU OFF
HOME : ATTENTION, OVNI
Youness Bousenna - Marianne - 30/07/2021 - France
« L’essentiel tient à la performance époustouflante des trois comédiens (Carole Adolff, Anaïs Aouat et Tom Geels), dont l’interprétation rend tout le désespoir silencieux de ces aînés emmurés dans leur solitude. Ils bafouillent des mots incompréhensibles, attendent un frère qui ne viendra jamais, cherchent le numéro des renseignements dans le bottin. Et nous font énormément rire, d’un rire bizarre, à la fois tendre et triste, que cet ovni théâtral sera peut-être le premier à tirer de votre gorge. Et sûrement aussi le dernier. »
HOME : INTERVIEW DE L’ÉQUIPE ARTISTIQUE
Jenny Lippmann - Szenik - 24/08/2021 - France/Allemagne/Belgique/Luxembourg
« Pour votre premier spectacle vous avez choisi un sujet qui n’est pas très habituel pour une jeune compagnie. Tandis que la plupart se hâte de parler de politique ou de révolution, vous avez choisi le sujet de la vieillesse. Pourquoi ?
Magrit : Parce qu’on pense que les vieux devraient faire partie de la révolution. »
Théâtre(s) Magazine - automne 2021 - France
« La metteuse en scène belge a réalisé un fabuleux travail sur la vieillesse ; sur celles et ceux que nous plaçons en maison de retraite, appelée "home" en Belgique, pour éviter d'avoir trop à les voir, à les sentir, ou à les entendre. (...) Par la précision des gestes, le fin travail de mise en scène et de dramaturgie, Home est assurément une grande pièce. »
LE COURRIER RECOMMANDÉ - INTERVIEW TÉLÉ
David Courier - BX1 - 15/10/2021 - Belgique
"HOME" : EXTRAORDINAIRE TRAVAIL
Françoise Nice - 17/10/2021 - Belgique
« "Home" : extraordinaire travail, extraordinaire spectacle, où le coeur, l'observation, les talents de jeu des trois comédien.ne.s concourent à faire un spectacle juste, tendre, très émouvant. Par une gestuelle minutieuse, très incarnée, par le recours aux voix off de quelques résident.e.s du Home Malibran, avec une scénographie, des lumières et du son finement choisis, "Home" prend un peu de distance pour mieux nous rapprocher, en gros plans pudiques et expressifs, de ces personnes en perte d'autonomie mais qui ont encore tant de choses à faire et à nous partager. Dans la lenteur et le silence, dans les chaos et les maladresses se révèle et se magnifie leur désir de vie. Trouver un bottin pour aller chez son frère, chanter, jouer du piano, chaque action est chargée de sens.
Un spectacle qui adoucit les visites à nos parents très âgés, et que tout le monde, et les directions et le personnel des maisons de repos, verra avec bonheur. »
'CE SPECTACLE N'EST PAS JUSTE UNE CRITIQUE DES MAISONS DE REPOS'
Gilles Bechet - BRUZZ - 11/01/2022 - Belgique
« "Home" est une vitrine sur un espace clos, qui vit avec ses propres règles et son propre temps, un travail d'atmosphère et de regards où le public est placé dans la position du visiteur d'une maison de retraite venu partager quelques bribes de leur quotidien. "On laisse du temps au spectateur pour se remettre à l'endroit du vrai temps des choses et peut-être aussi de s'interroger sur la place des personnes âgées dans notre société et dans leur vie." »
François Caudron - RTBF - 13/01/2022 - Belgique
« "Sur certains enregistrements, en travaillant avec les acteurs, on avait vraiment l’impression d'entrer dans l’âme de ces personnes, juste en essayant de comprendre leur respiration et leur état. C’est un peu comme l’envie de se mettre à la place de, de les comprendre…"
À des kilomètres de la caricature ou de la performance pour la performance, "Home" éclaire avec justesse un monde que beaucoup préfèrent ignorer. Magrit Coulon se penche sur la vieillesse et lui offre un regard complice, empathique et malicieux. »
Françoise Laeckmann - Le Wolvendael - 01/05/2022 - Belgique
« En entrant dans le théâtre, le public découvre deux résidents, déjà au plateau. Un homme debout, immobile à une fenêtre, regarde, la bouche légèrement ouverte. À côté, une femme, assise à une table. Sa tête et ses yeux sont mobiles, ses doigts s’agitent parfois fébrilement et se posent, sur la table, ou ses lèvres, ou sa tempe. Une autre résidente arrive, lentement, et se dirige en déambulateur, de façon déterminée, vers un fauteuil où elle s’installe avec mille précautions. Les corps, si contraints, s’imposent, présents, bruyants.
Suivront plusieurs tableaux, faits de lenteur, de silences et de voix, celles, enregistrées, de résidents auxquelles les comédiens, à la précision gestuelle impressionnante, prêtent leurs corps.
Loin de toute caricature ou pathos, ce spectacle montre le quotidien des très vieilles personnes qui attendent, entre repas, évocations de souvenirs, chants, chamailleries, et facéties. C’est parfois dur, parfois drôle, c’est émouvant, comme la vie. »
La Pavane
AVIGNON : LES PETITS PLAISIRS DU JARDIN DES DOMS
Jean-Marie Wynants - Le Soir - 21/07/21 - Belgique
« Pour notre première expérience, un curieux jeune homme vêtu de noir nous invite à nous installer selon un code couleur tandis qu’un technicien s’affaire encore sur le plateau. Méfiez-vous des apparences, ces deux-là ne sont pas tout à fait ce que l’on croit. Sans trop révéler de la joyeuse surprise qu’ils vous réservent, on se contentera de préciser que Bogdan Kikena (également à la mise en scène), Maya Lombard, Jules Bisson et Pascal Jamaut nous livrent une Pavane face à laquelle le spectateur s’amuse, s’étonne et reste souvent bouche bée. C’est qu’ici tout est affaire de jeu, de faux-semblant, de théâtre. On passe en un clin d’œil du passé au présent, du théâtre classique en costume au naturel absolu de la scène contemporaine, d’une préparation pointilleuse à la négation totale de celle-ci, d’un caprice de grande dame au faux suicide d’un créateur désespéré… Une formidable déconstruction du théâtre lui-même dans ce qu’il a de plus trompeur, de plus absurde et de plus magique. »
AVIGNON : ALLONS, ENFANTS DU GARDEN PARTY
Sylvia Botella - Toute la Culture - 26/07/21 - Belgique
« La Pavane aime dédramatiser les scènes dramatiques (à moins que ça soit le contraire ?), elle les ponctue d’actions concrètes : les personnages mesurent brusquement la distance qui les sépare des spectateurs, enlèvent brusquement leurs vêtements pour revêtir ceux de l’autre genre. Il y a ici la recherche d’un ton, d’un langage à travers les logorrhées verbales. Il devient de plus en plus outrancier, difficile à classer. Il devient de plus en plus questionnant et frôle carrément la critique de l’acte de représenter (ou art de gouverner ?) dans une fantaisie millimétrée sans pour autant oublier de nous inquiéter. »
Pour sa « Garden Party », le théâtre des Doms propose un concept intéressant, demandant aux spectateurs de se laisser surprendre : en effet, trois spectacles différents peuvent être joués sur ces créneaux ! Lorsqu’on arrive, on ignore donc tout de ce qu’on va voir : s’agira-t-il du spectacle performance, de celui de slam/krump, ou de théâtre ? Ce soir-là, c’est à ce dernier que nous avons eu droit. Et quel théâtre ! Sur un format court (35 minutes), la Pavane parvient à troubler les esprits et chambouler les conventions. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un spectacle participatif, ni immersif, le public est totalement intégré à la représentation, et en est partie prenante dès son commencement. On est perturbé, on ignore sur quel pied danser… Ici, les paroles sont rares, presque absentes, la scénographie est minimaliste autant que la gestuelle des acteurs, et pourtant, le théâtre est absolument omniprésent. Le jeu, simple, épuré et terriblement efficace, est au coeur du dispositif théâtral : tout passe dans les regards, faisant émerger quelque chose d’étrange et comique à la fois. Et cependant, sous cet air de drôlerie léger et nébuleux, la pièce offre – tant dans ses silences que dans son utilisation d’une célèbre tirade de Hamlet – une véritable matière de réflexion sur l’art dramatique. Preuve, s’il en faut, qu’on peut briller d’intelligence en se passant de mots… On n’en racontera pas davantage, car il faut certainement en savoir le moins possible pour se laisser séduire par ce bijou dans toute son originalité. Un seul mot : bravo !